Magmatique

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Mes écrits


Tenir la route

Après une longue absence, me revoilà. Comme le dit le titre, tenir la route, pourrait s'expliquer par une image, celle d'un conducteur au volant de son véhicule. Le véhicule c'est son corps, la route, c'est le parcour de sa vie. En quelque sorte, celui-ci doit-être vigilant, veiller et ne pas sommeiller afin d'arriver à bon port. Une sorte de philosophie propre à chacun. En prendre conscience ne peut qu'en être bénéfique car cela permet de relativiser la durée des efforts que l'on fournit tous pour garder la tête hors de l'eau. En fin de compte, l'expérience d'une vie, bonne ou mauvaise en regard de l'immensité de l'univers peut être comparé à la lettre V.

 

                             Expérience de toute une vie

               v

                         Point de départ de la projection

                            d'une vie = temps très court.

 

Théorie très bien expliqué dans le film Inception sur les différents niveaux de rêves et leurs durées. Bref, c'était juste une pensée qui me passer par la tête et que, ne sachant quoi écrire, je l'ai mise à plat. Voili, voilou....


07/09/2011
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Rien que des mots

Rien que des pensées, des mots. L'impression de n'être pas réelle. Juste quelque chose qui se répète.
La boucle qui tourne et qui tourne sans arrêt sans qu'il y soit de matière à accrocher.
Le piège de celui qui croyait qu'il savait. Le filet qui serre celui qui pensait filer.
Juste une question : Qui croyais-je être ?
Aussi vaste est la matrice, aussi vaste est ma matrice.
j'apprends tout que je peux. Cela est là depuis bien avant le temps.
J' aurais droit à bien des répétitions si cela le vaut. L'éternité si je le veux.
Mais je ne vais pas trop loin devant, si derrière j'en oublie l'essentielle.
Encore un cap à franchir et une longue trame programmée.
Tel l'insignifiant dans l'immense machine du concepteur.
Tel celui qui rêve son réel et qui veille sa vérité.
Nul ne pourra l'influencer si dans son être même lueur n'y est née.
Rien que des pensées, des mots, l'impression que tout est depuis longtemps.
L'impression de ne pas être réel. Juste quelque chose qui se répète.

27/12/2010
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Je suis là

Il y a trois catégories de gens sur cette terre :
il y a ceux qui entreprennent des actions et les aboutissent.
Ensuite, ceux qui entreprennent des actions et les laissent en suspens;
et puis ceux qui n'essaient même pas d'entreprendre quoique ce soi.

Quel est le secret des premiers, les lacunes ou manque des autres .Bien sur, dans l'époque actuelle, il faut être opérationnel dans toutes actions entreprises, et où les possibilités d'échecs n'ont lieu d'être sous peine d'être recyclé dans des catégories que les soi-disant productifs ont créées et répertoriées à notre insu.

Certains nous dirons que, ce que peut faire untel, l'autre peut le faire.
D'autres diront que tout cela est faux, et que nous ne sommes pas fait tous pareils.
De toute façon, cela restera toujours un débat d'opinion et de préjugés ou nulle réponse satisfaisante ne sera admise comme tel.

Pour ma part, je me situe dans la deuxième catégorie. Il me faut du temps pour finaliser chaque chose que j'entreprends pour la simple et bonne raison que nous vivons dans une époque où chaque jour il nous faut brasser un flot d'informations continues, et que par rapport à cela, un recul nécessaire sur les évènements m'est indispensable afin d'en sortir une quelconque synthèse personnelle qui m'est propre.

Je suis fabriqué comme çà et je marche comme çà, n'en déplaise à certains.
je ne m'en plains pas en comparaison à d'autres dont les possibilités d'actions sont restreintes voire inexistantes. Je me contente de ce qui m'est donné de faire au moment où il faut le faire.

Ainsi va la vie. Ainsi va ma vie.

09/04/2010
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Ca va, ca vient....

Dur de se tenir à des choses entreprises bien avant ses occupations actuelles. Il faut avoir une solide motivation pour cela. Quelquefois, les aléas de la vie font que notre regard se tourne sur d'autres horizons, nous obligeant parfois à délaisser nos passions pour d'autres. Malgré cela, à un moment donné, on finit toujours par revenir à ceux-ci pour la simple et bonne raison qu'on en ressent un besoin viscéral. Cela ne s'explique pas.

02/12/2009
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Petit cri

Eh oui, le temps passe et nous rattrape que nous marchions ou courons.
Il sera toujours là pour nous faire comprendre que, qu'importe la longueur de nos vies, on est qu'une étincelle dans l'océan de la vie. Des nouveaux prennent la place des anciens et pour ces derniers l'heure du bilan approche . Qu'est-ce qu'ils ont appris, rejetés, compris, ignorés. Dans mon cas, à l'approche  de la quarantaine et lorsque je regarde mon parcourt, je me dis que j'aurais pu faire mieux. Mais mieux sur quoi ! Je ne saurais le dire. L'évolution actuelle de l'homme en décalage avec son évolution technologique ont fait naître en moi des questionnements qui me suivront sans doutes bien après mon temps sur cette planète.

Qu'apprend-on vraiment de la modernité si ce n'est qu'elle favorise le bien-être d'une certaine catégorie tout en condamnant une autre à trimer afin de gagner leurs droits au soleil ? On peut aisément l'observer dans la recherche d'emploi ou les critères de sélections ont pour effet d'en décourager plus d'un. C'est affolant de penser que demain les accès à certains jobs (ou peut-être tous) seront interdits pour une certaine catégorie de personnes jugées sur son niveau d'études, son milieu ou son ethnie.
 
Je pense en particulier au domaine de l'informatique l'on ne cesse de placer la barre haute pour tous ceux qui n'on pas de diplômes reconnus. À croire que celui qui n'a pas eu son bac (minimum vital) mais qui maitrise plus ou moins l'informatique grace à ses efforts personnels d'autodidacte, celui-là est plus ou moins pousser à repasser par la semptiternel  case départ, c'est-à-dire reprendre des études qui ne lui permettront d'obtenir qu'un semblant de diplôme en appelant un autre et un autre, jusqu'à qu'en fin de parcours (s'il est encore en vie!) on lui dise que, progrès oblige, il n'a pas les compétences nécessaires pour les techniques actuelles et qu'il devrait essayer de se recycler au lieu de courrir après le train (fou). Quel train ! Et qui va ou ! selon la logique universel droit vers le mur car il ne contient pas les bons passagers et le conducteur est aveugle.

Ceux qui détiennent le savoir se doivent de prendre le temps d'accueillir et de partager afin que tous ceux qui se battent pour vivre (ou survivre) puissent suivre les bonnes directions, et non penser à leurs propres profits. Mais tout cela ne sont que des mots et toutes sociétés dénuées d'humanité n'en n'ont que faire. Ça fait quand même du bien de l'étaler sur la lucarne. Petit cri d'un être parmi tant d'autres.

12/11/2006
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